Week end du 6-7 juin
Je profite de ce week end tranquille pour avancer dans l’étude des données. Le samedi, je vais courir dans le parc Abraham Lincoln qui est situé non loin de la maison. C’est sur le chemin de ce parc et dans le parc que l’on peut se rendre compte de la passion des Boliviens pour les chiens. Sous chaque portail, une truffe dépasse sur mon chemin. Certains aboient plus ou moins méchamment. D’autres prennent un malin plaisir à me faire sursauter en commençant à aboyer quand je suis à 5cm d’eux, de l’autre côté d’un grillage. Et une fois arrivé au parc, il y a plus de canins que d’humains. Ils batifolent, en laisse ou non, se reniflent le derrière et surtout parsèment la pelouse de leurs crottes. Je demande pourquoi Dona Mary et sa famille n’ont pas de chien : “Nous en avons eu un premier, il est mort écrasé par un camion au bout de la rue. Il était très intelligent, il savait ouvrir la porte lui-même ! Nous en avons pris un second, mais celui là était débile, il mangeait les canapés et abimait le jardin. Nous nous en sommes séparés.” Il n’est pas rare que la nuit, les chiens décident de japper en coeur pour on ne sait quelle raison. Bon, les Boliviens aiment les chiens.
Le dimanche matin je décide de me rendre à la Cancha, le plus grand marché d’Amérique Latine! J’avoue que j’ai eu du mal à le voir dans son entiereté... En sortant du taxi trufi, je m’engage dans une des allées quand une personne fait tomber un paquet de mouchoir. Il me demande de m’arrêter pour que je ne l’écrase pas. Soudain je suis entouré de 4 personnes qui se penchent. Je sens une main qui tente d’accéder à ma poche. Je me dégage vivement, les voilà partis! C’est la première fois de ma vie que j’ai affaire à des pickpockets si synchronisés (et à des pickpockets tout court). Je suis un peu choqué, cela s’est passé si vite! Finalement ils n’ont rien pu me prendre car je portais un jean assez serré duquel j’ai moi-même du mal à vider les poches. Je continue donc ma visite du marché. Avec plusieurs objectifs: des cadeaux pour nos box kisskissbankbank et un chapeau pour moi. Je trouve un stand de belles couvertures dont certaines Boliviennes ici utilisent comme baluchon. Puis je demande mon chemin, car je me suis perdu au rayon des foetus de lama fossilisés! Il y a en effet tout un rayon du marché dédié à la Pachamama, la terre nourricière. Les Boliviens qui ont quelquechose à lui demander peuvent acheter un foetus d’animal et l’enterrer. Une amie allemande m’expliquera que cette pratique pourrait devenir un problème pour la survie de certaines espèces sauvages qui sont recherchées pour leurs foetus. Après avoir redemandé mon chemin, je me retrouve dans une allée où les stands débordent de chapeau. Il y en a des milliers, je vais forcément trouver mon bonheur! J’en essaye plusieurs, d’abord en taille 5, puis 5 ½ , puis 6, puis 6 ½ . Ils sont tous trop petits pour moi. Une dame a celui qui m’intéresse en taille 7 (et me complimente au passage sur la grosseur de ma tête!). Je l’achète, m’en vais, et sur le chemin me rend compte qu’il est encore trop petit. J’y retourne, elle accepte de me rembourser. Elle m’explique toutefois que je ne trouverai pas de plus grand chapeau en Bolivie.. Je finis par une étape dans l’allée des fleuristes, et rapporte un joli bouquet à Dona Carmen (la soeur qui a vécu au Japon) et à Dona Mary.
Lundi 8
C’est la matinée des mauvaises nouvelles. Au réveil, j’apprends que Martin doit repasser un partiel de philo et que Louis n’a pas eu exactement les prépas qu’il souhaitait. Il est tout de même sur liste d’attente pour Lakanal, nous allons donc attendre les résultats finaux le 24 juin. Une journée de travail m’attend. Le matin Paola n’est pas là, nous sommes inquiets! Nous apprenons qu’elle est allée voir sa mère qui habite dans une autre région. L’après midi, Guadalupe fidèle au poste arrive et c’est parti pour la musique des Kjarkas (groupe bolivien), Romeo Santos (le chanteur cubano américain du groupe Aventura. Si si vous connaissez la chanson Obsesion!), etc...
Mardi 9 et Mercredi 10
Encore du travail. Le mardi soir rendez-vous à la Parlana avec Fabio, un ami italien, et Paola ! C’est cette soirée organisée par une association pour favoriser les échanges culturels en Bolivie. Nous rencontrons d’autres personnes comme Dominique, l’Allemande qui nous explique l’histoire des foetus mauvais pour l’environnement (dit-on un foetus des foeti?). Puis deux Cochabambins, Grecia et Franco, très sympathiques. Mercredi j’essaye de préparer les bases de données pour que Cécile y comprenne quelquechose. Elle arrive en effet ce soir ! Pour me rendre à l’aéroport le soir, je commence par prendre un taxi trufi jusqu’à la Poste de Cochabamba, et ensuite je dois prendre un micro. C’est la première fois que je dois prendre ce transport en commun. C’est un vieux bus qui n’a rien de “micro”. Simplement c’est le bus le plus décoré que j’aie vu de ma vie. A l’intérieur, le chauffeur a mis un CD “TOP HITS OF THE 80s”, et les lumières de discothèque nous font oublier que nous filons à toute vitesse dans les rues de la ville. J’essaie de filmer avec mon téléphone mais cela ne rend rien, la musique est trop fort et les lumières bougent trop vite. Je suis tiré de ma contemplation par le chauffeur qui m’apostrophe “Aéroport, c’est ici!”. Cécile a 20 minutes d’avances, donc je suis 10 min en retard ! Pour le retour, nous empruntons un plus classique taxi.
Un jour Evan et Guadalupe ont décidé de démonter un four à bois pour le remonter.
Jeudi 11
Le décalage horaire de 7h avec la Turquie n’est pas facile, mais Cécile s’adapte bien à la maison de Dona Mary. Comme je lui avais expliqué que Cécile mangeait de la viande 3 fois par semaine, elle lui prépare du poulet le mercredi et le jeudi. Cécile lui explique que comme sa nourriture végétarienne est bonne, elle préfère ne plus manger de viande. Le soir David nous annonce que nous allons partir pour Toro Toro faire des tests de consommation de bois la semaine prochaine. Nous attendions en effet que sa voiture soit réparée, elle devrait l’être demain. Nous avons décidé de préparer à manger pour demain midi au four solaire. Ce seront des lasagnes végétariennes.
Vendredi 12
Cela met beaucoup de temps à cuire, et finalement, c'est super bon! (pour les aficionados, la recettes est la première qui sort quand on cherche sur google, c'est marmitons)
Le gros 4x4 blanc de David est désormais garé devant le bureau. Pendant que nous travaillons à présenter le résultat des interviews, Guadalupe prépare des grosses caisses pour le départ: réchaud, pâtes, muesli, eau, etc... Il faut faire rentrer le contenu d’une semaine dans le coffre du 4x4. A 17h, David passe nous voir. Nous qui pensions partir le dimanche matin, comme nous aurions dû l’avoir fait avec Guadalupe pour aller à Misquiyaku, nous apprenons que le départ est prévu le lundi à 5h du mat’. Cela nous laisse un week end entier pour visiter un endroit. Sur un coup de tête, nous regardons les prix des billets d’avions pour La Paz: 60 euros aller-retour! Nous réservons donc un billet pour le samedi matin 8h, et un retour le dimanche 21h. En rentrant à la maison, nous sommes briefés par Dona Mary, son fils Pedro et sa femme Stephanie. Ils ont eu super mal au crâne lors de leur voyage à la Paz et ils nous conseillent d’acheter un médicament qui leur avait fait du bien: Sorochipills. Je m’exécute et me rends à la pharmacie la plus proche pendant que Cécile nous réserve une chambre d’hôtel. Ce sera Bash and Crash: “a party hostel”, soit “une auberge pour faire la fête”. Je suis un peu en doute sur cet endroit. Mais cela à l’air d’être bien situé.
Samedi 13
Réveil aux aurores, direction l’aéroport de Cochabamba.
Le vol en avion est assez court, 35 minutes et nous survolons des montagnes qui ont l’air arides! Lorsque nous amorçons l’atterrissage, s’étale sous l’avion une immense ville de petites maisons en brique. C’est El Alto, la banlieue pauvre de La Paz qui se situe sur un plateau qui surplombe le reste de la ville. Pour rejoindre la ville, nous prenons un bus qui est un véritable roller coaster. En effet, l’autoroute serpente et descend le plateau sur un énorme dénivellé. Nous arrivons au centre ville de la Paz. Nous nous rendons à notre hôtel pour poser nos affaires. Il se trouve un peu plus haut dans la ville. La Paz combine deux problèmes: située à 3600m d’altitude, on y respire difficilement (d’où les Sorochipills), et c’est une ville en pente, donc on doit souvent monter des rues en soufflant bruyamment et en se plaignant. Nous recevons avec le wifi de l’hôtel un message de David qui nous prévient que l’expédition à Toro Toro est annulée car sa voiture continue d’avoir des problèmes. Il l’a emporté de nouveau au garage. Nous sommes un peu déçus, en même temps nous avions sous-estimé l’énergie que nous demande La Paz et nous ne serons pas mécontents de dormir un peu plus lundi.
Nous nous rendons d’abord dans le Musée Ethnographique et du Folklore (le MUSEF). C’est incroyable, le musée est génial et super grand. On visite par exemple une première exposition consacrée au tissu. On suit du llama (alpaga?), jusqu’à la couverture tout le processus de production. Il y a une autre exposition qui est consacrée aux masques en Bolivie. Ils sont disposés dans un long couloir noir, seuls les masques sont illuminés. On dirait une sorte de cérémonie de bestioles bizarres, avec le chef des masques et sa compagne qui nous attendraient au bout du couloir. Il y a une autre exposition sur les manières de s’habiller des cholitas (boliviennes traditionnelles). Et encore une autre.
Et au détour d'une exposition sur des bonnets péruviens/boliviens, ça.
Nous commençons à fatiguer... Nous décidons de nous rendre à un restaurant végétarien. C’est très bon mais peut être pas assez consistant. Ensuite nous passons devant les étals du marché des sorcières: encore des foetus et des petits tas de billets qui sont destinés à Pachamama. Notre direction est le marché de La Paz. Il est immense, et s’étale dans les rues du centre ville. Nous achetons un bout de fromage (sorte de petit fromage frais) et du pain (bon petit pain qui nous fait penser aux boulangeries françaises). Nous nous perdons dans le marché, nous essayons des chapeaux (ils n’en ont toujours pas à ma taille). Puis nous décidons de prendre le téléphérique de la ville. Il part de l’ancienne gare de train. Elle a été rénovée, c’est le nec plus ultra du transport. Les oeufs sont rouges et ont été installés par une entreprise suisse. Nous montons à bord, pour la modique somme de 3 BOB par personne (50 centimes). Nous nous retrouvons après 3 stops à El Alto (la banlieue). Il y a une sorte d’esplanade au sortir de la station, il y a la fois Goldorak, les personnages de l’âge de glace et un groupe qui joue de la musique. Il fait un vent fou. Nous nous rendons sur un “mirador” (en Bolivie on se rend compte qu’il y a beaucoup de miradors, où l’on peut “mirer” toute la ville). Ce mirador s’appelle le “Mirador Titanic” car le bout en est pointu et on se sent alors un peu “le maître du monde”. Il commence à faire frisquet, nous retournons à notre hôtel faire une sieste réparatrice. Le réveil n’est pas très facile, nous ressentons un peu les effets de l’altitude. Nous nous décidons à aller dîner, prenons une petite bière. En sortant du restaurant nous passons devant une boîte de nuit locale. Nous rentrons, nous essayons à un pas de danse. Malheureusement le DJ chante sur toutes les chansons... Nous rentrons au bercail.
Dimanche 14
Réveil après une grasse matinée. Nous souhaitons visiter le musée d’Art Contemporain mais celui-ci est en traveaux. D’un seul coup, sur le chemin de la cathédrale, Cécile commence à avoir très mal à la tête. Elle doit reprendre une “Sorrochipill” et nous faisons une pause sur un banc, sur la place Murillo. Nous nous trouvons juste devant le siège du gouvernement bolivien. Sucre est la capitale constitutionnelle mais La Paz est la capitale de fait de la Bolivie. Il y a des gardes un peu comme en angleterre, mais au lieu d’avoir un bonnet en poil d’ours, ils ont une sorte de petit sac de couchage enroulé au dessus de leur sac à dos. Nous descendons vers le Prado, la rue principale de la Paz. Nous prenons un trufi qui nous emmène vers le quartier de Sopocachi, qui est censé être le quartier branché de la Paz. Nous nous rendons compte que nous aurions dû y venir hier soir. En effet, les bars sont fermés ce dimanche. Nous mangeons donc une pizza non loin d’une jolie place ombragée: la Plaza Espana. Non loin de là, nous admirons la vue depuis un autre mirador, et faisons une petite pause lecture. Je lis d’ailleurs un ouvrage que je vous conseille fortement (et Cécile aussi): Beauté Fatale de Mona Chollet, qui parle des injonctions et de l’image de la femme dans notre société (en gros). Ensuite, nous décidons de prendre un autre téléphérique. Celui-ci est jaune, mais c’est le même modèle que la dernière fois. Il y a pour l’instant 3 téléphériques à la Paz, mais ils sont en train d’en construire de nombreux autres, de toutes les couleurs. Nous retournons ensuite au centre ville, nous replongeons dans un marché. Je souhaite acheter des bananes et des clémentines. Je demande le prix à une vendeuse: celle-ci m’annonce “10 Bolivianos les 20”. Je lui en demande seulement 4, elle me demande alors 4 Bolivianos. Une autre acheteuse se récrie: c’est trop cher! Attention jeune homme! Là, la vendeuse n’y tient plus et lui demande “De quoi tu te mèles”, à quoi celle-ci répond “Il est de ma famille”. La vendeuse explose “Mentirosa ! De tu familia!”. Je remercie la dame et m’en vais acheter des mandarines plus loin. L’autre restaurant végétarien que nous avions ciblé est fermé, nous nous rabattons sur un restaurant mexicain. Nous sommes crevés, mais réussissons à prendre l’avion pour Cochabamba.
Lundi 15
Il y a un nouvel arrivant chez Dona Mary et à Cedesol. C’est Pierre, un nouveau volontaire français. Il est ingénieur et va travailler sur un nouveau modèle de cuisinières dont la chambre de combustion serait en métal. Il est très sympa.
Retour au travail, nous souhaitons finir la présentation cette semaine pour avoir l’esprit libre si nous allons à Toro Toro. A midi, je prends quand même le temps de me rendre à la piscine, il est plus facile de faire du sport ici qu’à La Paz.
Ce soir, c’est l’anniversaire de Fabio. Nous avons rendez vous à 20h30 dans une pizzeria qui s’appelle le Sole Mio. Nous partons à 20h15, arrivons à 20h45. Nous sommes les premiers arrivés. Et le restaurant est fermé. Ce qui fera dire à Fabio que comme d’habitude, les Boliviens sont à la bourre. Nous décidons de nous retrouver dans une autre pizzeria non loin de là. Celle ci est ouverte et retransmet un match de la Copa America. Ce soir, la Bolivie joue contre l’Equateur et gagne, la première fois depuis 17 matchs. Ils sont un peu en liesse. Nous rentrons tranquillement à la maison.
Mardi 16 et Mercredi 17
Louis passe le bac ! Philosophie d’abord “L’oeuvre d’art doit elle toujours avoir un sens?”. Nous avons beaucoup travaillé mardi pour pouvoir envoyer une version 0 à myclimate. Nous recevons le mercredi matin un retour et des commentaires de leur part sur notre présentation. Nous devons revoir certaines parties de la présentation. Nous avançons pas mal et devrions finir le rapport le lendemain.
Jeudi 18
Aujourd’hui, je profite d’une pause déjeuner pour appeller la France: l’anniversaire de ma Mamma se prépare ! Elle a prévu de louer une tente, des décorations et 50 invités pour ses 50 ans.
Nous avons quasiment fini le rapport, nous sommes contents. Nous préparons maintenant une page récapitulative. Pour la première fois, cela va être 100% infographie (voir dans l’onglet mission ce doc!). David nous fait part de ses doutes quant à la possibilité de pouvoir aller à Toro Toro la semaine prochaine. Nous décidons donc que nous irons voyager puisque nous avons fini en temps et en heure notre travail. Nous passons la soirée à étudier les guides touristiques qu’a apporté Pierre le nouveau bénévole. Comme demain sera plus ou moins notre dernier jour à Cedesol, nous préparons un menu pour le midi. Nous nous inspirons de recettes végétariennes qui peuvent être cuisinées dans le four solaire. Au menu: En entrée des falafels de fèves, avec une sauce à la grecque et un taboulé de persil. En plat principal, un gros gratin de patates et fromage. Après avoir décidé d’un itinéraire pour la semaine prochaine, Pierre, Carmen et Dona Mary sont mis à contributions pour nous aider à éplucher, écosser et couper les différents légumes nécessaires à la cuisine de demain.
Vendredi 19
Dès 9h, direction le bureau, et ce matin, ce n’est pas pour travailler mais pour finir de cuisiner. Il faut réduire les fèves cuites en une poudre, puis en faire des boulettes qui une fois cuites dans l’huile seront des falafels. De la même façon, nous coupons les patates, les disposons dans un grand plat pour le gratin. Nous sommes un peu inquiets: le ciel est un peu voilé ce matin. Heureusement, dès 10h, retour du grand soleil comme nous en avons l’habitude à Cochabamaba. Au bout de 2h30, les falafels sont prêts, ainsi que toute notre entrée. Mais le gratin n’est pas assez cuit. Il est 13h, nous attaquons le repas, sans gratin. Avec un peu de pain, nous faisons de vrai hamburgers végétariens. 2h plus tard, à 15h, nous sortons le gratin du four, il n’est toujours pas cuit. Tant pis, nous avons si faim... Nous mangeons les patates à moitié cuites, un peu déçus du four solaire. L’après midi est consacrée à la fin du rapport. Nous envoyons un mail final, dont l’objectif est d’inciter Cedesol et Myclimate à nous faire parvenir leurs derniers commentaires. Nous sortons ce soir, féter notre dernier jour à Cochabamba, c’est la fête de la musique. Dans un bar, nous jouons aux dés. Puis nous sortons dans la rue pour écouter un groupe “Blues band” (qui chantent par exemple “Chicha para todos”). Ils sont super, réussissent à transmettre leur énergie à la petite foule qui les regarde. Ils vont ensuite s’installer dans le bar où nous étions, ce qui nous pousse à nous y réinstaller. Paola nous demande ensuite le genre de musique que nous apprécions pour danser. Elle qualifie la musique d’une des boîtes de “Musica Violenta!”. Nous sommes partants. Nous allons donc à la Pimienta, que Punky (fils de Mary) critiquait, car elle serait selon lui, trop serrée. Nous nous amusons bien, mais à 3-4h se font sentir les premiers symptômes de la fatigue et allons nous coucher.
Samedi 20
Le réveil est un peu difficile, nous faisons nos sacs, direction le terminal. Nous y arrivons à 13h et réservons un bus de nuit à destination de Potosi. La compagnie prend en charge nos sacs à dos, et nous sommes libres de gambader toute la journée dans Cochabamba. Nous commençons par retrouver Pierre et Paola. Nous souhaitions visiter le Couvent de Ste Thérèse, mais celui-ci est fermé aujourd’hui.. Nous décidons de nous rendre à la place à la Cancha. C’est le grand marché de Cochabamba. Nous passons d’abord pas mal de temps dans des rayons réservés aux touristes. Avec Cécile, nous nous équipons en prévision de notre voyage. Nous nous rendons dans des villes qui sont de haute altitude, où le guide nous promet du froid. Pour Cécile, chaussettes extra chaudes en laine, pour moi gants, et pour les deux bonnets péruviens. Nous flânons ensuite dans les allées, aux petits bonheur la chance. Pierre achète des fleurs pour Carmen et Dona Mary, Cécile s’achète un chapeau.
La nuit tombe et cette zone de Cochabamba n’est pas la mieux famée. Nous mettons Pierre dans un trufi taxi et nous nous rendons au terminal. Ce soir nous prenons le bus pour Potosi, mais c’est une autre aventure !