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Népal du 12 avril au 24 avril (Finir une mission et faire un trek, tout ceci AVANT un tremblement de

Népal du 12 avril au 24 avril (Finir une mission et faire un trek, tout ceci AVANT un tremblement de terre)

Nous nous étions quittés alors qu’Alexandra était mal en point à l’hopital. Je profite de ma présence à l’hôpital pour me faire vacciner une dernière fois pour ma morsure de chien errant. Nous allons passer la soirée avec elle, et regarder un film (Dragons). Nous tirons finalement au sort pour savoir qui restera avec elle à l’hôpital ce soir. C’est Anne Charlotte qui reste dans l’autre lit de la chambre.

Je suis rassuré car je commence moi-même à avoir un peu mal au ventre... Nous nous couchons, épuisés avec Cécile. Elle trouve facilement le sommeil, pas moi car je suis tiraillé par une nausée incessante. Je prends un Tiorfan, et finalement, épuisé, je m’endors.

Lundi 13 avril

Le matin, je ne me sens toujours pas bien. Cécile va donc travailler toute seule alors que je reste dormir. Anne Charlotte revient à l’hôtel. Elle a terriblement mal dormi, car l’infirmière rentrait toutes les heures dans la chambre pour checker Alexandra. Elle ne se sent pas très bien et va rester à l’hôtel. Moi je me sens toujours un peu patraque, mais vais chercher Alexandra, qui a elle presque complêtement récupéré ! Elle a été perfusée de quasiment 6L d’eau sucrée !! Cécile revient du boulot, elle est KO. Ce n’était pas très cool de passer la journée sans nous au travail.

Mardi 14 avril

Aujourd’hui c’est le réveillon, nous devons aller faire la fête avec nos amis népalais. Je ne me sens toujours pas très bien. Tout de même après m’être reposé, je consens à aller au restaurant avec Jonathan. Il vient de revenir de 5 jours dans un village et doit nous raconter ses aventures. En plus, la famille où il est allée est enregistrée sur Airbnb. Nous allons à la Thamel Brasserie, un petit restaurant qui fait de bon burgers. Mais pour moi, ce sera riz blanc et coca. Cécile prend une salade, nous les avions déjà testées et elles sont “safe” et bonnes. Jonathan nous explique comment la famille s’est retrouvée sur internet. Cécile ne se sent pas bien d’un seul coup, et veut aller prendre l’air. Anne Charlotte et Alex l’accompagnent. En fait, elle se met à vomir comme Alexandra.. Je la raccompagne à l’hôtel. De toute façon j’était trop crevé pour faire la fête. Nous trouvons un seau, et l’objectif est de dormir. Mais Cécile vomit toutes les heures... La quatrième fois, je m’inquiète sérieusement, et j’appelle l’assurance, qui nous conseille d’aller à l’hôpital. Je vais chercher un taxi, il est quasiment minuit. L’hôpital a son portail fermé... Je l’escalade et demande qu’on ouvre ! Heureusement l’hôpital est bien ouvert. Nous sommes accueillis par une infirmière, elle rate à 3 reprises sa perfusion. Nous nous agaçons et elle la réussit. Le médecin arrive, il pense que c’est la même chose qu’Alexandra, mais il faudra quand même faire des analyses. Il est maintenant 1h30. Je suis inquiet, l’infirmière ne passe pas souvent, mais je m’endors à 4h après avoir bien avancé mon livre “Little Brother” de Cory Doctorow (super bouquin sur la désobéissance civile dans une Amérique qui deviendrait super sécuritaire après un attentat... Cela résonne pas mal avec la loi sur le renseignement qui devrait être passée en France.).

Mercredi 15 avril

Le lendemain matin, Cécile va mieux, et l’hôpital décide à midi qu’elle peut sortir. Alexandra a pu un peu travailler, mais maintenant c’est au tour d’Anne Charlotte d’être patraque. Pendant toute la semaine, Anne Charlotte et moi seront dans la team “longue angoisse gastrique”.

Puis elle nous raconte sa soirée ! En effet, elle est finalement sortie hier soir ! Avec Jonathan, un peu sonnés, ils se sont dit “restons quand même dehors une petite heure pour voir à quoi cela ressemble” et finalement eux aussi se sont couchés à 4h ! D’abord, ils sont allés voir un grand concert en plein air où les jeunes népalais étaient complêtement saouls et dançaient comme des petits fous. Puis ils ont rejoint nos amis népalais, et là la soirée était beaucoup plus guindée, costard et noeud pap ! C’est un jour férié au Népal du coup. Nous en profitons pour tous reprendre des forces.

Jeudi 16 avril

Finalement, nous ne nous mettons donc au travail que le jeudi... Nous sommes vraiment à la bourre, c’est la dernière ligne droite avant notre présentation de mercredi 22 (Anne Charlotte part le 23). En même temps, ce n’est pas tant notre faute que cela... C’est plutôt la faute d’un ou deux momos (les petits vapeurs) douteux.

Nous passons d’abord au Chhahari voir une dernière fois les produits et prendre quelques photos. Nous rencontrons une dame qui vient des “West Indies” (Jamaïque?), et son mari turc. Ils emploient parfois les veuves ici pour produire des vêtements! Nous sommes un peu estomaqués d’apprendre leur existence si tard... Nous passons outre et prenons leur contact. Les filles sont invitées à dîner à Istanbul le 29 mai! Nous allons ensuite au bureau, et commençons un plan d’action très détaillé.

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En gros, on fait le plan de la présentation et l’on se réparti les différentes sections à produire. A partir de ce moment là, nous allons presque passer tout notre temps entre WHR et les cafés wifi. Je mets les bouchées double, je dois à la fois finir mes parties pour WHR, mais aussi commencer à contacter des syndicats en Inde pour la mission qui va suivre... Il s’agit d’une mission pour mon employeur, en échange de laquelle ils vont nous soutenir financièrement.

Vendredi 17 avril

Nous sommes un peu dans la monotonie du travail. Je reçois quand même un mail de Cedesol en Bolivie, qui sont partants pour que je fasse une mission pour eux. Reste tout de même à les skyper pour cadrer tout cela. Je leur propose de se skyper fin avril, je suis vraiment sous l’eau en ce moment et ensuite nous partons en trek avec Cécile. Nous découvrons le soir un super restau végétarien: Places. Nous annonçons à Lily que nous aimerions présenter mercredi prochain, et que si une heure lui convient, elle peut la communiquer à l’ensemble de l’association.

Nous travaillons tout le week end et le lundi nous en sommes à 80% de réalisation. Nous ne sommes pas allés à WHR, car il est plus pratique de travailler dans un café wifi, que ce soit pour synchroniser la présentation entre nous ou pour trouver de nouveaux pictogrammes.

Mardi 21 avril

Avec Cécile nous décidons tout de même de passer au bureau. Nous passons voir Upasana, nous lui annonçons que nous avons bientôt fini la présentation. Elle nous dit qu’elle ne sera pas au bureau demain. Nous lui proposons de lui présenter une version béta à 16h. Il est 10h, nous disons à Alexandra et Anne Charlotte de nous rejoindre. Le midi, nous croisons Lily, qui nous dit qu’elle non plus ne sera pas au bureau demain.. Donc finalement, la présentation sera pour tout le monde ce soir à 16h. C’est donc notre dernier jour au bureau, et nous travaillons d’arrache pied.

Nous présentons devant une petite dizaine de personnes. L’équipe est impressionnée, nous sommes contents car Lily et Upasana ont repris d’elles mêmes certaines idées et voient comment les mettre en pratique. A la fin de la présentation il est 18h30, Lily nous propose d’aller au restaurant, avec les dernières personnes présentes au bureau.

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C’est un restaurant qui est voisin du Chahhari. Les plats s’enchaînent. C’est un très bon restaurant, et il est assez bon marché. Nous mangeons un Nepali Set, encore du Dal, du riz et des pickles. C’est un des meilleurs que nous ayons mangés. Lily distribue la parole, c’est une vraie meneuse d’hommes (de femmes dans le cas présent plutôt). Elle insiste pour que nous faisions un tour de table, en se présentant (ce qui est assez drôle car c’est le dernier repas que nous allons passer avec l’équipe). Tout le monde raconte des choses assez personnelles. C’est mon tour. Cécile n’a pas raconté que nous sommes ensemble. Je me présente, mon travail, ma famille, mes amis... Puis je craque. “Cécile est ma petite amie”. Exclamations de tous. J’en viens à me demander si Lily n’a pas lancé le tour de table pour que l’un de nous deux crache le morceau. Touché.

Mais finalement non, elle nous raconte sa vie. C’est très émouvant. Son mari est mort alors qu’elle n’avait que 28 ans, pendant la guerre du golfe, il faisait partie de l’ONU. Elle s’est retrouvée seule avec ses 2 fils. Elle était principale d’un collège. Elle a eu l’idée de lancer WHR car pendant les jours où il n’y avait pas école, des veuves se réunissaient dans son collège pour pleurer ensemble. Elle a voulu transformer cette énergie négative, pour que les veuves s’entraident. Elle est très drôle car elle n’est pas forcément modeste “Vous pouvez trouvez tout sur moi sur internet”, “Je suis célèbre”, en même temps c’est la vérité! Et elle est si charismatique. Enfin nous sortons du dîner charmés. Nous allons boire un petit verre ensuite entre nous, histoire de fêter la fin de la mission.

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Avec Cécile, nous nous rendons compte en rentrant que pour faire notre trek, il nous faut 5 jours et nous n’avions prévu que 4 jours. Il va falloir que nous partions le lendemain, alors même que ce sera son anniversaire. Nous n’avons pas le courage de prendre le bus de 7h du matin, nous sommes trop fatigués. Nous nous décidons pour l’avion. Nous rentrerons en bus. L’avion part à 15h de Kathmandu, nous pouvons dormir tranquille.

Mercredi 22 avril

Après une matinée où nous bouclons nos sacs, nous allons déjeuner dans un café wifi. Il nous faut aussi boucler nos emails: contacter les derniers entrepreneurs, et faire savoir que nous serons injoignable pendant les 5 prochains jours (sans ordinateurs au moins, et majoritairement sans wifi). Impossible d’acheter le billet en ligne, je me rends donc à l’agence Yeti Airlines, et achète deux billets. C’est assez drôle: il y avait une réduction pour ceux qui achetaient en ligne. Du coup, je leur fais savoir dans l’agence. Pas de problème pour eux, ils me font une réduction ! Puis nous nous rendons à l’aéroport. Nous avons laissé nos gros sacs à la guest house, et avons juste nos petits sacs à dos avec l’essentiel pour la rando. L’avion doit partir à 15h. Nous arrivons à 14h.

L’aéroport domestique est complêtement délabré. Enfin il est en construction, et on doit passer dans un hall semi-achevé. Nous sommes ensuite dans la salle d’embarquement. Aucun avion en direction de Pokhara n’est parti, les conditions météo ne sont pas bonnes à Pokhara. Nous attendons une heure, puis deux, puis trois. Nous qui voulions prendre l’avion pour ne pas perdre de temps. Il est 18h et finalement le vol est annulé. Nous nous rendons au comptoir Yeti, ils nous proposent un vol le lendemain à 11h. Comme nous sommes à l’aéroport, nous pouvons aller faire un peu des emplettes chez leurs compétiteurs. La compagnie nationale nous propose un vol à 80 dollars, alors que chez Yeti, nous avions payé 120 dollars. Yeti consent à nous rembourser. Je vais donc voir Nepal Airlines, leur demande de baisser leur tarif... Ils acceptent! Ce qui inquiète Cécile sur la qualité de cette compagnie. Nous avons donc des billets à 75 dollars qui partent demain à 8h.

Du coup, nous décidons d’aller visiter le plus grand temple hindou du Népal: Pashu Patinath.

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C’est un endroit rempli de temple, où ont lieu les crémations. Cela fait un peu penser à Varanasi. Il y a aussi plein de guides, de chiens, de singes. Nous regardons le soleil se coucher. Puis nous nous rendons dans un super restaurant (le meilleur de Kathmandu?) pour l’anniversaire de Cécile. Il y a 12 plats au menu! Et du rice wine. Nous connaissons presque chaque plat (beaten rice, momos, nepali set), mais tout est raffiné, biologique. Nous sommes servis par des népalaises en habits traditionnels. Il faut même faire une offrande d’un peu de sa nourriture au début du repas. Cécile ne donne que du beaten rice (elle n’aime pas ça!) Malheur à nous... Nous essayons de ne pas nous coucher trop tard, demain lever à 5h45.

Jeudi 23 avril

Nous arrivons à l’aéroport... Il n’y a que 2 personnes avec nous qui prennent le mini-bus qui nous emmène à l’avion. C’est un minuscule coucou ! Finalement il y a déjà 3 autres passagers et une hotesse. De toute façon l’avion ne peut pas accueillir beaucoup plus que 10 personnes. Il y a 5 rangées de siège, et sur chaque “rangée”, il y en a 3. On voit un hélicoptère et des avions de l’armée népalaises en opération.

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Nous sommes un peu tendus, mais finalement l’avion réussit à décoller sans trop d’encombres. Cela secoue pas mal, mais le ciel est assez dégagé. On voit par la fenêtre des monts immenses et enneigés !

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Nous atterrissons aux alentours de 9h à Pokhara, et enchaînons directement avec un taxi, qui nous emmène au début de notre trek. Il se situe à seulement 42km de l’aéroport, mais il y en a pour 1 bonne heure et demie de voiture. Il fait très beau. C’est super et si rare à Kathmandu de voir le ciel bleu. On dirait que la chance nous sourit. Après un petit déjeuner conséquent, omelette et pain tibétain (une sorte de gros beignet croustillant), nous partons à l’assaut de la montagne.

Nous avons décidé de ne pas prendre de guide, nous avons donc 1) une carte 2) mon portable, sur lequel nous avons 2 indications différentes : un blog d’un américain qui a fait le même trek que nous, et des prises d’écran d’un site internet qui détaille les étapes jour par jour. Nous nous moquons des japonais et chinois qui ont chacun un porteur et un guide. Ils ont d’énormes sacs, et un tout un équipement dernier cri. Cécile et moi sommes en baskets, elle en pantalon de rando et moi avec mon éternel chino bleu. Nous commençons bien le trek, en nous trompant de chemin. Heureusement, la tenancière d’un petit magasin nous siffle et nous indique le droit chemin. Une des premières attractions du trek, un pont suspendu en métal, qui est toujours dans le village de Nayapul.

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Nous avons choisi cette randonnée car elle dure 5 jours, alors que beaucoup durent 10 jours ou plus. Mais aussi car c’est une des randonnées les plus “commerciales”. En saison, selon une tenancière d’auberge, il peut y avoir 400 personnes qui marchent à la suite les uns des autres. Mais à cette période de l’année, beaucoup d’auberges sont vides. En effet, on est censés moins bien voir les sommets à cause des nuages. En tout cas, il y a des bouteilles d’eau à chaque coin de “chemin”.

Il fait chaud, même très chaud sur la piste qui serpente dans une jolie vallée. Nous marchons au départ au bord d’une rivière de montagne. Nous traversons un premier village, où l’on tamponne nos permis de trekker. Les vues sont belles, les montagnes plus escarpées qu’en France. Cécile transforme son pantalon en short sur le bord du chemin, et moi je me change pour me mettre aussi en short.

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A un moment, nous croisons un troupeau de chevaux guidés par un népalais. Ils ne sont pas en très bon état... Les chevaux descendent le chemin. Puis s’arrêtent dans un pré, et soudain commencent à se rouler par terre ! Ils ont dû avoir quelque chose qui les grattaient sur leur dos.

Nous ne sommes pas très nombreux à faire la randonnée, mais nous doublons et nous faisons doubler par les mêmes personnes:

  • Un énorme groupe de chinois/japonais, les mêmes qu’au départ du trek. Nous réussirons finalement à les doubler pour de bon après qu’ils aient fait une pause dans un tea shop pour déjeuner.

  • Leurs porteurs népalais. Quand je pensais sherpa, j’imaginais un vieil homme le visage tanné par le soleil, avec des vêtements traditionnels. En fait, les sherpas sont des jeunes népalais, avec un style skater ou emo... Ils portent quand même les gros backpacks (sacs à dos) à l’ancienne: avec une ficelle qui s’appuie sur le haut de leur tête. Dans leur cas, c’est eux qui nous doublent pour de bon quand nous effectuons une pause déjeuner.

Après le déjeuner, il commence à faire très gris, et nous craignons qu’il ne se mette à pleuvoir. Nous continuons à marcher de plus belle. Nous arrivons au village de Tikhedhungga. C’est un endroit très beau, où 2 cascades se rencontrent pour former la rivière auprès de laquelle nous marchions bon gré mal gré. Nous choisissons notre guesthouse un peu au hasard, un peu parce que nous sommes trop fatigués pour revenir sur nos pas. C’est une grande maison avec une vingtaine de chambres. Il commence à faire très froid. Nous sommes si fatigués que nous faisons une sieste de 17h à 19h. A notre réveil, il fait nuit, nous allons dîner, notre premier Dal Bhat (les lentilles en sauce). Il fait assez froid, nous nous emmitouflons dans nos sacs de couchage, et sous une couette supplémentaire. Nous dormons comme des bébés.

Vendredi 24 avril.

Ce matin, Cécile est pleine de motivation, se réveille avant moi et va commander notre petit déjeuner. Lorsque je la rejoins, toute la nourriture est devant elle, il fait soleil et l’on entend la cascade. Un petit coin de paradis. On voit passer par la fenêtre les chevaux d’hier après midi. Ils sont chargés de lourds paquets. En réalité, ils vont approvisionner les villes de la suite du parcours.

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Pendant le trek, il est conseillé de ne pas laisser de déchets. Nous sommes donc bien sages et remplissons et vidons nos bouteilles d’eau à tous les points d’approvisionnement. Aussi, nous sommes “obligés” de manger petit déjeuner, déjeuner et dîner fait maison. D’ailleurs, le tarif des “guesthouse” pour une chambre est très peu cher: de 100 Roupies (1 euro) à 400 (4 euros) pour deux. Par contre, c’est la nourriture qui est “chère” (jamais en dessous de 4 euros).

Ce matin, c’est la partie de la randonnée la plus dure qui nous attend: 3600 (ou 4600?) marches nous attendent. Ce sont des marches faites en pierre. Il fait très chaud, et comme c’est le chemin emprunté par les chevaux, cela sent parfois le crottin. Nous faisons de nombreuses pauses pour boire, reprendre notre souffle ou manger un kitkat !

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Plus nous montons, plus le village où nous étions nous paraît microscopique au fond de sa vallée. A la fin de la montée, d’un commun accord, nous nous arrêtons pour déjeuner. Nos jambes sont en compote. Selon le guide, c’est la journée la plus difficile, mais nous avons fait la partie la moins sympathiques. Après avoir quitté ce petit village, nous nous retrouvons ensuite à marcher dans la forêt, à traverser des ruissaux. C’est très beau, et la végétation est abondante.

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Plein de fougères, de rhododendrons, et des espèces que l’on ne connaît pas. Il reste encore quelques marches à gravir, et nous arrivons à Ghorepani, ceci juste avant qu’il se mette à pleuvoir. Ghorepani est l’objectif de ce trek, car c’est la base pour se rendre au petit matin à Poon Hill. Nous sommes si haut qu’il fait très froid... Nous ne voulons pas passer de temps dans notre chambre qui est gelée, nous descendons dans la salle commune, où un poële dégage une bonne chaleur. Nous mangeons notre Nepali Set, avec Dal Bhat, et finissons le repas par une tarte au pomme pas trop mauvaise. Nous allons nous coucher tôt car demain le lever sera difficile.

La suite dans l’article de Cécile


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