lundi 19 janvier
Nous atterrissons le lundi matin à Jakarta, un peu fatigués, il est 6h du matin et au sortir du l’aéroport la chaleur et l’humidité nous assomment ! Nous nous rendons à une première auberge, située au nord de Jakarta (près de la mer), au coeur de Chinatown.
Après une sieste d’une demi heure, d’après Google nous ne somme qu’à 1h du bureau de X (entreprise où nous travaillons), nous allons y arriver avec seulement 30min de retard ! A Jakarta, pas de métro, mais un système de couloirs de bus aménagés. Du coup, notre hôtel nous conseille de prendre le bus 1 (Nord-Sud de Kota jusque Block M) et ensuite de descendre à un arrêt spécifique pour prendre un taxi qui nous coûtera moins cher. Le bus file vers le sud de Jakarta, mais le taxi nous fait découvrir une des réalités de cette ville: des énormes embouteillages. Nous arrivons à X avec 1h30 de retard, mais nous avons eu un bon premier aperçu de la ville.
On dirait New York en Amazonie... Les grattes ciels sont démesurés, et la végétation pousse de partout, sur les trottoirs, le moindre centimètre carré est l’occasion pour un arbre ou une fleur tropicale de s’épanouir. La ville est remplie de gratte ciels et beaucoup sont en construction. Mais le modèle dominant de gratte ciels est celui du gratte ciel accessible uniquement en voiture, avec palier spécial pour pouvoir se faire déposer et parking. Nous nous déplaçons d’abord sur de grandes artères, des avenues avec 10 voies: 5 voies dans un sens, 5 voies dans l’autre. Les 2 voies des extrémiés sont pour les voitures et les scooters, les 2 voies ensuite sont réservées aux voitures, et la voie du milieu pour les bus. Très souvent, un pont piéton traverse la route: c’est une station de bus située au milieu de la route. C’est aussi l’occasion de traverser la route si vous n’êtes qu’un simple piéton.
Mais les rues adjacentes de cette grande rue sont le plus souvent de petites rues où une seule voiture peut passer, bordée de petits restaurants et de petites échoppes. On dirait qu’une autre ville apparaît, la vraie Jakarta peut être, qui n’essaie pas d’être Singapour ou New York. Je me demande pour combien de temps encore les petites rues ne vont pas disparaître sous la pression combinée d’un “assainissement” et de la frénésie de constructions.
Nous arrivons au bureau de X, et là je me sens un peu décalé: tout est super propre, les gens sont tous tirés à 4 épingles... Moi j’ai mes vieilles baskets qui ont encore un peu de la poussière rouge de Tamel, mon petit sac à dos qui s’est un peu déchiré à force d’être trop rempli et ma chemise qui n’a pas vu un fer à repasser depuis 1 mois et demi. Mais nous sommes quand même bien accuilli par une équipe très efficace qui est en charge du développement des canaux de distribution informels. Je crois que nous ne pouvons pas trop parler de notre mission, mais en quelques mots il s’agit d’interviewer les vendeurs de rue sur leurs ventes et leurs conditions de vie dans le but d’essayer de faire des recommandations pour améliorer le tout. Dès notre arrivée, l’équipe nous présente tout un programme avec 4 lieux où vendent les vendeurs de rue (street vendors), et des interviews en chaine... Nous les arrêtons: l’idée est de faire un seul lieu en profondeur, et nos interviews étant assez longs, nous ne pourrons pas en faire autant.
Nous réécrivons ensemble le questionnaire tout le lundi. Nous sommes vraiment épuisés... Nous retournons à notre hôtel à 22h, après avoir vu à quoi ressemblait l’hôtel d’Alexandra et Anne Charlotte. Nous nous effondrons sur nos lits.
Leur quartier est très sympathique, il s’appelle Cikini, et dans la rue qui est la rue du Planétarium se trouvent de très nombreux petits restaurants de rue. Ils sont tous similaires: un trolley (petite roulotte à nourriture, avec des baches qui constituent une sorte de petite salle (encadré en haut, à droite et à gauche par des baches en plastique. La nourriture est super variée ici ! On ne fait que s’extasier sur la variété de ce que l’on peut manger, et surtout moi car il y a plein d’options pour végétariens: du tofu, du tofu frit, du tempeh (autre sorte de tofu, avec des plus gros morceaux de soja), du tempeh frit.
mardi 20 janvier
Le lendemain, nous commençons déjà les interviews dans les 4 endroits différents : je me retrouve dans une gare routière qui est la plus grande du pays. Je découvre peu à peu la vie des street vendors, qui traînent sur leur dos une caisse remplie de petits produits, et quand les bus sont remplis de passagers (avant de partir) y rentrent et vendent.
Je découvre aussi les surprises du climat indonésien: il pleut sur mon macbook. Je me réfugie dans un restaurant où les vendeurs de rue nous rejoignent pour des interviews au sec.
Pour cette mission nous avons des interprètes qui sont des étudiantes en dernière année de master d’anglais. Elles parlent un très bon anglais, ce qui facilite les interviews et nous permet de leur parler facilement de tout et de rien. Nous apprenons beaucoup à leur contact sur l’indonésie. Ma traductrice ce jour là (nous ferons par la suite des équipes tournantes) s’appelle Nirma et porte le voile. Elle est musulmane, m’explique qu’elle est chanceuse car malgré qu’elle ait 22 ans, sa famille ne la saoule pas trop avec le mariage. En effet, c’est le moment pour les jeunes filles de chercher un mari en Indonésie. Elle m’explique que l’Indonésie est un pays majoritairement musulman, ce qui fait que les lois sont pour certaines inspirées de la Charia. Mais je lui demande si les voleurs se font couper la main. Non. Elle m’explique aussi que c’est un pays où la tolérance religieuse est inscrite dans la constitution. Toutefois, elle me raconte qu’elle a une amie juive (“She is jews”) qui se fait passer pour une chrétienne. Nous avons le temps de discuter de cela et de plein d’autres choses: nous sommes bloqués pendant 2h30 dans des bouchons pour rentrer chez X depuis la gare routière.
Nous devons changer d’hôtel, mais celui proposé par X mais un hôtel qui s’appelle Old Batavia ! Il s’agit d’un hotel “capsule” c’est-à-dire une auberge où chacun à sa petite boîte avec prise électrique, petite lampe et matelas rembourré. Surtout le wifi est partout et de très bonne qualité. Nous réussissons à négocier un prix pour le mois qui nous semble raisonnable.
Voilà la rue de notre quartier en photo. D'ailleurs juste à côté il y a un énorme 5 à sec. En effet dans cette ville très humide, faire la lessive et la sécher est un business très rentable.
mercredi 21 janvier
Nous passons notre journée à revoir nos questionnaires. Nous avons trouvé un nouveau mode opératoire: nous préparons des questionnaires puis nous allons ensuite les tester sur le terrain, pour voir les questions qui fonctionnent et celle qu’il faut retravailler. Nous finissons assez tard, il est 20h, il ne reste plus grand monde au bureau: en Indonésie, les horaires sont plutôt 8h-18h. Je me sens un peu en mode “survie”, nous travaillons beaucoup et sommes assez inquiets car nous ne savons pas encore quelle mission nous ferons après nos vacances du mois de février. Mais la fatigue accumulée nous aide à nous faire rapidement au décalage horaire.
jeudi 22 janvier
Nous arrivons à Blok M, où nous allons passer une semaine entière. Il s’agit d’un terminus de bus, du type Chatelet les Halles: Il y a un très grand nombre de lignes qui s’y croisent, et juste à côté, 3 immenses centres commerciaux. Tout ceci draîne un grand nombre de passagers/badauds. Ils sont les clients des vendeurs de rue que nous allons interviewer.
Nous avons pour cette mission des modes opératoires assez différents des missions précédentes: nous avons des interviews plus longs: 1h en moyenne, donc nous allons interviewer moins de monde (au final nous avons tout de même interviewé 50 vendeurs de rue).
Dans la semaine, nous allons être présents à des moments les plus différents possibles. Nous avons été présents au petit matin, quand les vendeurs de rue installent leurs étals, puis le soir. Le soir d’ailleurs, il faut imaginer d’énormes étals sur roulettes qui avancent vers les voix de bus. Il est possible d’acheter de la nourriture, mais aussi de se faire tatouer, ou d’acheter des chaussures. Tout ceci, ce sont des petits marchands qui ont tout un magasin sur roulettes.
A blok M il y a aussi des animaux: beaucoup de chats qui sont tolérés, et auxquels les indonésiens donnent un peu de nourriture. Il y a aussi un énorme lapin blanc, et un chien qui aboie sporadiquement.
Après quelques déjeuners dans les différents bouibouis alentours, les traductrices décident de nous emmener au sous-sol du mall: et là c’est l’abondance, au mimum 30 petits restaurants tous différents où l’ont peut commander de la nourriture et manger sur des grands bancs et des grandes tables en bois.
Dans la semaine, nous prenons notre courage à deux mains pour nous rendre dans un autre quartier de Jakarta: Kota. Il y a Chinatown à deux pas et un restaurant dans le guide. Le taxi n’arrive pas du tout à retrouver le restaurant... Nous nous faisons déposer devant une petite roulotte de nourriture de rue, et nous mangeons une sorte de crêpe frite...
Anne Charlotte attend une énorme crêpe très grasse sur cette photo !
Ensuite, nous pénetrons dans une des petites rues de Chinatown, et c’est magique ! On se croirait dans un film de Miyazaki. Des personnes sont endormies, d’autres jouent aux dominos. Un petit trolley qui siffle passe en vitesse. Toute une famille de petits chatons traversent la rue. Des lampions rouges et roses clignotent. Nous achetons des mini-bananes. Juste à côté du marchand de mini-bananes, un marchand de fleurs : cela sent super bon. Nous n’avons pas trouvé le restaurant mais sommes émerveillés par toute cette vie nocturne.
Une autre de nos activités cette semaine: aller au supermarché qui est tellement mieux fourni que celui de Tamale ! Plein de légumes et de fruits et un choix impressionant de tous le reste..
Le 27 janvier,
Ce matin, je recroise au petit déjeuner le couple d’anglais qui nous a payé notre taxi. Ils sont vraiment très motivés et très sympathiques. Nous leur proposons de diner avec nous. Malgré les embouteillages au sortir de Blok M, nous réussissons à trouver le restaurant. Il s’agit d’un restaurant indien délicieux ! Ils habitent en Indonésie depuis 2 ans. Et non pas à Jakarta, mais dans un camp de base au milieu de la forêt de Bornéo. Ils travaillent pour une entreprise sociale. Il s’agit d’un ancien programme financé par l’aide internationale qui doit devenir autonome et qui a donc pris la forme d’un social business. L’objectif est de protéger et conserver la forêt. Ils ont sous leur responsabilité des milliers d’hectares (?) de forêt, une concession de la part du gouvernement. L’idée est que l’exploitation de quelques hectares intensivement (plantation de caoutchouc par exemple) et de l’ensemble de la forêt de manière extensive (couper certains arbres qui ont atteint l’âge adulte, ou malades) permet de protéger le reste. Cela semble intéressant et facile, mais le couple nous dit être face à une sorte de dilemme moral. Le gouvernement (qui était dictatorial apparemment) au pouvoir jusqu’en 1997 a déplacé une population qui était trop nombreuse de l’île de Java à l’île de Bornéo. Il leur a attribué des terres, environ 2 hectares par famille pour qu’ils puissent cultiver de l’huile de palme. Il y a aussi dans les environs des tribus traditionnelles (une centaine de familles selon eux) qui vivent pour certains presque nus. Tous ces habitants vivent dans ce qui ressemble au far west. Ils cultivent l’huile de palme, et tous tirent des revenus additionnels du “braconnage” de bois: ils vont dans la forêt qui appartient au gouvernement et coupent des morceaux de bois sur des bois dont les essences sont très chères. S’ils ne prennent pas un trop gros morceau, l’arbre survit, le cas échéant, l’arbre meurt. Les locaux, à qui la forêt appartient au final, sont en train de la détruire... Ainsi l’objectif de l’entreprise sociale est désormais de réussir à faire bénéficier les communautés alentours de la gestion raisonnée de la forêt, afin qu’ils souhaitent aussi la conserver.
Leur deux années de vie dans cette base ont été riches. Ils nous racontent plein d’anecdotes hilarantes. Par exemple, ils nous parlent d’une croyance indonésienne sur la maladie: quand on tombe malade c’est à cause d’un souffle qui rentre dans notre corps. Ils le comparent à quand l’on parle en Europe “d’attraper froid”. Les techniques pour faire sortir le souffle de son corps sont variées. Première technique: les ventouses placées sur le corps font sortir le mauvais air (il y avait d’ailleurs un centre de traitement par ventouse au milieu du centre commercial à Blok M). Une autre méthode consiste à frotter le corps avec une pièce de monnaie. Et effectivement j’ai vu des personnes dont le dos était recouvert de petites lignes rouges, il s’agissait d’un traitement ! Bon au final, je me rappelle que pour le traitement de mes verrues, avec mes grands parents j’étais allé voir un rebouteux qui m’avait guéri juste en frottant mes verrues avec son pouce.
Le 28 janvier 2014
C’est notre dernier jour à Blok M. Pendant que les filles continuent leurs interviews, je fais une ronde pour voir combien de vendeurs de rue sont disposés dans la station. Mais le réel objectif est de trouver des cadeaux pour les personnes qui nous ont accueillies à la station. En effet, les patronnes du lieux, principales distributrices de X sont des jeunes filles de 22 ans. Elles sont aidées par un coordinateur de 35 ans. Je me décide pour un livre qui s’appelle “Remember Paris” et un foulard. En effet, elles ont toujours des voiles très colorés et assortis à leurs tenues. Pour le coordinateur, une chemise ! J’achète aussi des écouteurs pour Cécile. J’ai le malheur de ne pas les essayer. Elle ouvre la boîte et ils tombent en morceaux... Je comprends alors pourquoi la vendeuse avait accepté que je marchande leur prix.
Une photo à l'intérieur du Mall:
29 janvier
Réveil en fanfare à 6h30. Aujourd’hui nous devons retourner aux deux stations de bus pour voir les vendeurs de rue. Bien entendu, beaucoup d’embouteillages. Nous sommes un peu choqués par les conditions de vie des vendeurs de rue. Nous travaillons jusque tard dans le soir.
Une cabane inondable où ils vivent à 7 (on voit l'interprète de dos qui se rend dans la cabane):
Avec Cécile direction le coiffeur... Nos touffes de cheuveux respectives ne peuvent plus convenir à l’ambiance si corporate de X !
Nous arrivons dans le salon, bonne surprise la coupe ne coûte pas aussi cher que prévu (on nous avait parlé de quelques 600 000 Roupies soit 40 euros !). Ici, c’est plutot 5 euros la coupe. Mais le service est de qualité: massage cranien, lavage de cheuveux. Par contre, au moment d’expliquer la coupe que nous voulons... Heureusement une des coiffeuses parle anglais. Toutefois, nous ne comprenons toujours pas très bien. La solution est de nous passer un immense cahier avec de nombreuses coupes de cheuveux possibles. Ou même de regarder dans Cosmopolitan ! En réalité, nous voyons une cliente arriver et montrer une photo de star locale. Ici, on demande la coupe de cheuveux de Marion Cotillard direct ! Je choisis parmi les membres du groupe One Direction la coupe la moins pire et c’est parti. Au départ, Cécile trouve que ma coupe fait trop “Hipster Berlinois”, donc je demande à la coiffeuse de raccourcir le dessus. Pour Cécile, c’est parfait dès le début ! Nous sommes vraiment bluffés. Nous retrouvons les autres et direction un nouveau salon de massage : cette fois le massage est plus doux, mais nous avons tout de même droit à des craquements de chaque doigt (y compris les pieds). Au final, je ne suis pas si fan des massages que cela. De toute façon, n’ayant jamais reçu de massages professionels avant d’avoir été en Indonésie, je n’ai pas vraiment de critère de comparaison.
Le 30 janvier 2014
Petite photo d'embouteillage (même un embouteillage de scooters sur la gauche):
C’est le dernier jour des interviews. Nous nous étions déjà rendu compte que les vendeurs de rue étaient payés pour les interviews. Au départ, nous avons juste été choqué que X ne nous prévienne pas. Mais au final, tant mieux qu’ils touchent un peu d’argent, et surtout ce n’est pas énorme (3 euros). Cependant cela nous joue des tours pour cette dernière journée: une marque de cigarette les a payé le double de nous, ils refusent donc d’être interviewés. X a consenti à payer un peu plus, mais nous ne pourrons faire que 4 interviews. Tant pis ! Moi je décide donc de faire durer l’interview 2h, en creusant chaque question, et les filles interviewent des clients. L’après midi, c’est après l’effort de 10j de travail non stop, le réconfort. Les traductrices ont choisi le meilleur karaoké de Jakarta et c’est parti pour 2h de chansons, depuis Queen-Bohemian Rapsody (si dur), Maroon5-This Love jusqu’à Miley Cyrus-Wrecking Ball. A la fin, nous n’avions plus de voix, et après un petit selfie, c’est la séquence émotion. Les traductrices étaient vraiment des crèmes et nous ont beaucoup appris sur le pays et ce que c’était d’être un jeune en Indonésie. Exemple: elles vont rester vivre chez leurs parents jusqu’au moment de leur mariage. Après avoir été encore bloqués dans les embouteillages, nous nous rendons à l’hotel pour une soirée d’appels avec la structure de planète d’entrepreneurs, ainsi que des entrepreneurs. Une mission en Inde du 15 mars à fin avril se dessine. Nous appelons même le responsable de X en France qui nous fait savoir qu’il serait possible que les filles fassent une mission en Turquie.
Le soir, nous avions repéré que devant le planétarium, de nombreuses échoppes proposaient de la nourriture et que beaucoup d’indonésien pique niquaient. Nous testons chacun un plat différent: Budur pour moi (un porridge de riz), Brochettes de poisson pour Anne Charlotte, Brochette de crevettes pour Alexandra et pâtes sautées pour Cécile.
En lisant un article du New York Times sur une entreprise sociale indonésienne qui propose de la nourriture de rue équilibrée. En effet, l’article explique que la clientèle de cette myriade de petits restaurants de rue sont les familles qui vivent en général à 6 dans une pièce et n’ont ni salle de bain, ni cuisine. Du coup, plutôt que de cuisiner dans un couloir, ils préfèrent acheter un repas à 20 centimes d’euro. Le problème est le manque de diversité des plats, entre pâtes, riz et poulet. Il manque des légumes, en particulier pour les enfants. Le social business présenté dans l’article propose donc des menus plus équilibrés pour les enfants, toujours à bas coût. Du coup, nous regardons d’un autre oeil ces restaurants qui nous semblaient de prime abord si pratiques... Ils correspondent à une réalité du mal-logement en Indonésie et particulièrement à Jakarta.
31 janvier:
Enfin un jour de weekend ! Nous en profitons pour faire la grasse matinée. Je me rends à la piscine, et nous allons travailler cet après-midi. En effet, nous allons partir ce soir pour Yogjakarta, une ville au sud de l’île de Java. Il n’y avait plus de billets pour le train de nuit de vendredi, nous avons donc pris celui de samedi et rentrerons par le train de nuit du lundi au mardi.